Journée du chat : rencontre avec Osaka

Le quotidien d’Osaka : une belle vie de pacha

Il y a quelques années, le Foyer d’Hébergement Robert Le Dantec a accueilli un petit chat, Osaka, qui vit aujourd’hui ses petites habitudes aux cotés des résidents.

Les après-midis de cette chatte sont faits de va-et-vient entre l’extérieur et la résidence, parfois elle se repose, mais la plupart du temps elle ne fait que traverser la maison. Comme tout chat qui se respecte Osaka entre par la fenêtre, puis sort par le jardin ou entre par le jardin et sort par l’entrée principale.

Osaka connaît bien le rythme des résidents, à leur retour vers 16h30, elle n’est jamais très loin.

Elle aime s’allonger sur les bureaux, s’étendre sur le clavier des ordinateurs, elle adore visiter les chambres des adultes, entrer dans les placards… Elle fait une inspection générale puis passe à l’essayage de la literie : contrôle moelleux et bien-être sont importants.

Le soir après son repas 4 étoiles, commence une grande sieste, sur un fauteuil, dans un carton dans un placard, sur le fauteuil du bureau des éducateurs, ou bien dans son panier sur le dessus de l’armoire…

Elle ne sort pas le soir, ni la nuit (trop dangereux pour un chat de bonne famille !) donc le matin à l’aube elle miaule devant la veilleuse de nuit, pour aller faire le tour de son territoire, qui comprend le jardin de la résidence et … un peu celui des voisins.

Normalement avant le départ de la veilleuse, elle rentre, mais quelquefois l’appel du grand air est plus fort que le confort de la maison ; alors, pour qu’elle ne reste pas sans abri, elle dispose d’une chatière donnant accès à la cabane du jardin.

L’impact d’Osaka sur les résidents

Avant de la recueillir, Osaka était une chatte sauvage, c’est donc petit à petit qu’elle se laisse apprivoiser. Elle aime de plus en plus les caresses, elle ronronne un peu tout en douceur et se rapproche chaque jour plus des résidents. Elle ne partira jamais bien loin, elle n’aime pas la pluie et le vent, ni le chien des voisins qui pourtant est très gentil, sûrement une mauvaise expérience lorsqu’elle vivait dehors toute seule.

Osaka est l’origine de nombreuse conversation entre résidents. Soucieux du bien- être et de la santé de celle-ci, ils répondent à ses besoins, échangent entre eux sur ses visites dans leur chambre, ou sur ses pitreries. Elle est même l’objet d’inquiétudes et de recherches lorsqu’elle n’est pas dans les parages.

Mascotte et parfois même confidente de certains, les adultes la prennent régulièrement en photo. A leurs yeux, Osaka fait partie de la famille et de la résidence, et leur joie de partager son quotidien est évidente.

La présence d’un animale permet également de stimuler les résidents. Dans d’autres structures des Papillons Blancs 76, qui n’ont pas la chance de pouvoir adopter un animal, des séances de médiation animale sont mises en place, notamment avec l’association Anim’ et vous.   La médiation animale est une pratique qui s’appuie sur la relation homme – animal permettant ainsi de développer,  améliorer et valoriser, les capacités physiques, sensorielles, émotionnelles, cognitives, sociales et comportementales des adultes porteurs de handicap ou des personnes vieillissantes.

Article rédigé avec l’aide de l’équipe éducative du Foyer d’Hébergment Robert Le Dantec

Crédits photo : ©PapillonsBlancs76